ÉCHOS DU JOUR
Ce qui se passe
LA GRÈVE DES BOUCHERS
LA GRÈVE DES BOUCHERS
Ça continue à se compliquer. Voici maintenant que les patrons, désavouant les
arbitres qu'ils avaient désignés, refusent de s'exécuter. Dans une affiche
apposée hier matin, ils invitent leur personnel à reprendre la travail aux
conditions anciennes. A la même heure apparaissait une -affiche du syndicat
ouvrier, invitant les abatteurs à continuer la grève et à ne pas se laisser
endormir (sic) jusqu'à ce que le préfet ait apposé sa signature.
Les patrons charcutiers le prennent de plus haut; ils déclarent que les
ouvriers ne savent pas ce qu'ils veulent que le conseil municipal est
incompétent et qu'il faut absolument que le travail de nuit continua pour
permettre aux ouvriers charcutiers de devenir patrons à leur tour. Ils menacent
en outre les ouvriers de se servir de machines à abattre, grâce auxquelles dix
ouvriers au lieu de deux cents suffiront aux besoins de la consommation
parisienne. Et comme tout en France se termine par des réunions, tous les
charcutiers de Paris en tiendront une demain.
Les arbitres des charcutiers n'ayant pas même pu se mettre d'accord pour
désigner un tiers arbitre, ce; n'est donc pas de ce côté qu'on peut espérer la
solution de la grève.
Mais voilà bien d'une autre. II parait que la grève réduira au chômage
d'abord les boyaudiers, puis les fabriques de saucissons de baudruche, de cordes
à violon, etc. Tout ce monde proteste qu'il n'est pour rien dans le conflit
actuel, ce dont on n'a jamais, douté. Mais il est permis de se demander comment
feraient les violonistes si les cordes leur manquaient ? Que ces derniers ne
s'alarment pas à défaut de boyaux de mouton, on en reviendrait aux boyaux de
chats. Ces pauvres animaux, exposés déjà il se voir réduire leur ration de mou,
ont donc la perspective d'être immolés parce que les charcutiers ne veulent pas
travailler la nuit. 0 conséquences des conséquences !
Aux abattoirs, hier samedi, animation un peu plus grande que les jours
précédents. Dans soixante et onze échaudoirs, travaillaient deux cent huit
patrons ou membres de leurs familles et quelques ouvriers. On signale d'ailleurs
l'arrivée de quelques ouvriers suisses et lyonnais.
D'autre part, le comité de la grève cherche à entraîner les ouvriers bouviers
et meneurs de viande les efforts ne paraissent pas devoir être couronnés de
succès.
Aux Halles. Légère hausse sur les veaux et les moutons, baisse sur les porcs,
cours stationnaire sur les bœufs.
Le Gaulois — 7 novembre 1897
Pour sauver une jeune fille - Fer Bravais
Pour sauver
une jeune fille
Nous avons, il y a près d'un mois, publié un avis concernant une jeune fille
anémique au dernier degré, en priant ceux de nos lecteurs ayant connu des cas
analogues de faire savoir quel remède avait le mieux réussi et d'adresser leurs
réponses au Courrier français. Or, sur les quatre mille réponses environ reçues
par notre confrère, près de la moitié témoignaient en faveur des vertus
énergiques et reconstituantes du Véritable Fer Bravais. Quant aux autres
lettres, elles donnaient l’énumération de quatre cent remèdes divers Nous
apprenons que cette jeune fille, mise il a quinze jours au régime du Fer
Bravais, dès que le résultat de ce plébiscite fut connu, a déjà repris ses
forces et ses couleurs et que la gaieté est revenue avec l'appétit! Voilà un
renseignement précieux pour les anémiques, et c'est vraiment faire preuve
d'humanité que de l'indiquer au public.
Encore un drame
Un drame montmartrois
Un drame montmartrois.
Ils se connaissaient depuis leur enfance la plus tendre, et les habitants du
versant nord de la butte Montmartre se souviennent fort bien de les avoir vu jouer
tous deux « au petit mari et à la petite femme » derrière les contreforts de la
rue Saint- Vincent.
Ils s'étaient dit « Quand nous aurons l'âge, nous nous marierons pour de
vrai. »
Paul Balbien a aujourd'hui seize ans; il habite, 4, rue Leibniz. Sa petite amie,
Marie Baillon, a quinze ans ; elle demeure, avec ses parents, au n° 37 de la rue
des Saules. Le jeune garçon n'avait pas tardé à se lier avec tous les petits voyous
de Montmartre et autres lieux circonvoisins Des Grandes-Carrières à la Goutte-d'Or,
on ne le connaissait pas très avantageusement que sous le sobriquet de Paulot.
Bref, l'année dernière, le précoce Paulot devenait l'amant d'une petite gourgandine
de Montmartre, Berthe Chapuzot, qu'il rouait de coups matin et soir, histoire de
s'entretenir la main, comme ses aînés du boulevard extérieur.
Il y a un mois, fatiguée de l'existence abominable que Paulot lui faisait et
ayant appris que Marie Bâillon soupirait toujours tendrement pour son ami d'enfance,
Berthe Chapuzot alla trouver la jeune fille et lui proposa de la mettre sur l'heure
en possession du cœur de Balbien. Elle-même serait bien débarrassée. Marie accueillait
cette proposition avec joie. L'était une jolie fille maintenant. Elle posait chez
le peintre Dubufe, avenue de Villiers, et chez plusieurs autres artistes de Montmartre.
Eu somme, elle gagnait sa vie comme modèle.
Berthe lui ménagea un rendez-vous avec Paul et lui abandonna gaiement son amant.
Le petit modèle ne tarda pas à se repentir de sa folie. Paul Balbien obligea bientôt
la jeune Marie à poser l'ensemble pour des messieurs vieux souvent qui n'étaient
pas des peintres, et, lorsque la pauvrette refusait, les coups pleuvaient sur ses
chétives épaules.
Un soir que la jeune fille et une de ses amies se trouvaient en compagnie d'un
monsieur occupant une belle situation, Balbien s'était précipité sur lui en s'écriant
Misérable vous accostez mes sœurs pour les déshonorer Vous ne savez donc pas qu'elles
sont mineures ?
Et le monsieur, afin d'éviter un scandale, avait été obligé de dénouer les cordons
de sa bourse.
Sur le conseil des peintres ses amis, Marie Baillon se décida à quitter le hideux
Paulot.
Samedi dernier, elle ne voyait pas Paul Balbien. Ce dernier allait l'attendre,
avenue de Clichy, et lui portait un coup de couteau au bras droit.
La victime n'osait déposer une plainte. Le lendemain, Paul rencontrait un de
ses-amis, auquel il racontait complaisamment son équipée, comme s'il eût accompli
un haut fait !
Tiens, voilà un revolver, lui dit l'ami tue-la Cela servira d'exemple aux autres.
Paulot prit l'arme, et, hier soir, vers onze heures et demie, fallait se poster
au coin des rues Lamarck et des Saules.
Lorsque la jeune fille parut, rentrant chez elle, il lui tira un coup de revolver
presque à bout portant.
Marie Baillon fut atteinte au-dessus du sein gauche. On dut la transporter l'hôpital
Bichat. Son état est grave.
Paulot a été arrêté et a été envoyé au Dépôt par M. Dupuy, commissaire de police
du quartier des Grandes-Carrières. L'individu qui lui a prêté le revolver est activement
recherché.
Le Matin – 14 octobre 1897

En pages intérieures
Faits divers
L'année littéraire
1896
jugée par
M. Emile Zola
Conte du jour de l'an
Après les visites
par P. et V. Margueritte

Echos et nouvelles
CHRONIQUE DE L'ÉLÉGANCE
CHRONIQUE DE L'ÉLÉGANCE
La pendule phonographe est le dernier cri du progrès. Ce n'est plus la sonnerie
intermittente dont il faut soigneusement recueillir les sons qui annoncent l'heure,
mais une voix nette et distincte. Le mécanisme remporte également une petite figure
qui, à l'heure fixée, apparaît pour prononcer « Diner est servi ». Pour
finir la soirée, la même figure apparaît de nouveau et formule: « Messieurs et mesdames,
il est l'heure de se coucher. Bonsoir. » Cette dernière façon d'abréger une
soirée est particulièrement utile aux maîtresses de maison qui, la plupart du temps,
hésitent à donner le signal du départ. A quand la pendule des gens distraits qui
leur rappellera leurs occupations à heures fixes, et la pendule conscience destinée
à nous guider dans le chemin de la vertu ? Des mécanismes délicats et perfectionnés,
capables d'accomplir une œuvre morale aussi élevée, mériteraient la plus grande
admiration.
Le Gaulois — 26 septembre 1897
L'électricité statique - 1897 - pub
L'électricité statique, cette force merveilleuse si longtemps
méconnue avant qu'on l'eût appliquée au transport direct des médicaments dans
l'organisme, est appelée à devenir l'un des éléments principaux de la médecine
de demain. Associée aux inhalations d'aldéhyde formique et aux injections de
sérum de bouc, elle donne des guérisons inespérées dans le traitement de la
tuberculose.
Employée conjointement avec le radioscope Rœntgen, elle assure
d'une façon certaine et absolue, la guérison des douleurs rhumatismales,
goutteuses, des déformations articulaires, coxalgies, tumeurs blanches, etc.
L'Institut médical de Paris, 28, rue de La Boëtie, qui réunit ces divers
traitements dans une admirable installation, obtient des résultats qui tiennent
du prodige.
Le Figaro - 15 juin 1897
BATEAU AÉRIEN
BATEAU AÉRIEN
Le grand problème serait résolu — Est-ce une mystification ?
Les Américains sont-ils en train de nous monter un de ces énormes « bateaux »
que ces mystificateurs par excellence prennent plaisir à lancer de temps à
autre? Le bateau, cette fois, serait de taille, et aérien, pardessus le marché.
Il n'est plus question, en effet, aux États-Unis, que d'une immense aéronef
qui traverserait les airs dans toute la largeur du continent américain. C'est à
qui l'aurait aperçu, à telle enseigne que les journaux ne craignent pas de
publier une carte de son parcours.
A Greenbourg, dans l'État d'Indiana, le professeur Keely aurait pu observer
la machine volante au télescope. Elle se composerait d'un appareil de soixante
pieds de long, complété par un ballon d'un diamètre de cinquante pieds; à trente
pieds au-dessous de l'aéronef pendait une sorte de nacelle en forme de cigare, à
l'intérieur de laquelle l'observateur aurait distingué un homme barbu d'environ
cinquante ans et un jeune, homme.
Hier, on annonçait que la machine avait fait explosion dans les airs,
au-dessus d'une localité du Michigan. Aujourd'hui, on tient la nouvelle pour
fausse, puisqu'elle aurait été vue depuis, dans la journée du 13, dans le
Visconsin et l'Indiana.
Il y a mieux si l'on en croit une dépêche d'Appleton, une lettre attachée à
un poids en fer aurait été ramassée près de cette localité. D'après le New
York herald elle est ainsi conçue :
«« A bord de l'aéronef Pégase,
9 avril 1897.
» Le problème de la navigation aérienne est résolu. Ceux qui écrivent cette
lettre ont passé tout le mois dernier à croiser dans les airs à bord du Pégase
et ont démontré de toute évidence que leur invention eut un succès complet.
» Nous avons pu atteindre une vitesse de 250 kilomètres à l'heure, et une
altitude de 2,5000 pieds au-dessus du niveau de la mer.
» Le Pégase a été construit dans un lieu isolé, à seize kilomètres de
Lafayette (Tennessee). Les diverses pièces de la machine y ont été apportées de
Glasgow (Kentucky). Dans un mois, notre demande de brevets pour une aéronef à
plans parallèles sera télégraphiée simultanément à Washington et dans les
capitales européennes.
» L'appareil est mû par la vapeur, éclairé par l'électricité et peut porter
jusqu'à 500 kilos. »
Ce document (?) ne porte malheureusement pas de signature.
Il y a même, aux États-Unis, des gens qui continuent à se montrer encore
sceptiques à l'égard de la prodigieuse invention. De ce nombre est le professeur
Willis Moore, chef du bureau météorologique de Washington.
Il a déclaré à un correspondant du Journal de New-York qu'il n'avait
reçu aucune information de l'observatoire de Kansas City où l'aéronef aurait été
prétendument aperçue.
Il croit qu'il s'agit peut-être de quelque gigantesque farce comme celle
qu'imaginèrent, il y a quelque temps, des mauvais plaisants de San-Francisco,
qui lancèrent des ballons auxquels étaient attachés des produits chimiques
lumineux.
Le Matin — 17 avril 1897
eau de Pougues - 1897
Les Compagnies de chemins de fer en Amérique sont menacées d'une grève de
mécaniciens. Ceux-ci seraient, au dire des médecins américains, beaucoup plus
sujets au diabète que les autres professionnels, par suite de la difficulté pour
eux de respirer la quantité d'oxygène nécessaire ; d'où cette altération du
sang.
Les nombreux chargements d'eau de Pougues embarqués par la Compagnie
transatlantique, pour New-York, sont destinés à ces victimes de la vie à toute
vapeur.
Le Figaro - 1er juillet 1897
Tout le monde sait que la reine d'angleterre - 1897
D'Angleterre...
Tout le monde sait que la reine d'Angleterre adore le théâtre elle a même
fait construire à Balmoral et à Windsor des scènes minuscules où de temps à
autre des représentations sont organisées. Chaque artiste, à son arrivée à
Balmoral et à Windsor, a à sa disposition une petite chambre contenant tout ce
dont un artiste peut avoir besoin, jusqu'à une boîte de fard. La Reine,
pourtant, n'aime pas que les artistes abusent du fard, elle estime que les
visages trop poudrés et trop maquillés détruisent l'illusion.
Une fois la
représentation terminée, les artistes ont dix minutes pour changer de costume.
Un souper leur est servi ensuite. Après le souper vient le moment le plus
solennel de la soirée. La Reine fait mander chez elle les principaux rôles et,
avec une impartialité qui ferait honneur à tout critique de profession, loue les
uns et blâme les autres. L'artiste qui mérite tous ses éloges a le droit
d'inscrire son nom dans un livre spécial. Chaque artiste reçoit ensuite un
souvenir, une bague, une broche, une épingle de cravate, etc., et la soirée se
termine régulièrement à dix heures.
Le Figaro - 9 janvier 1897
La visite du président de la Rép
La visite du président de la République à l'hospice des vieillards de
Boulogne
Le président de la République, accompagné général Tournier, des commandants
Humbert et Legrand et de M. Le Gall, a quitté, hier, l'Élysée, à deux heures
vingt, pour inaugurer le nouvel hospice des vieillards de Boulogne sur Seine.
Reçu au milieu des fleurs, des drapeaux et des vivats par le ministre de
l'intérieur, les présidents du conseil municipal de Paris et du conseil général,
les préfets de la Seine, de-police, MM. Poirrier, sénateur; Rigaud, député;
Escudier, Peyron, etc., M. Félix Faute a répondu aux allocutions de M. Jochum,
maire de Boulogne; Gervais et de Selves, par la remise de la rosette d'officier
de l'instruction publique à M. Jochum, des palmes académiques à MM. Chevalier,
secrétaire de la mairie de Boulogne, Gionnier professeur à l'Association
philotechnique, et de la croix du Mérite agricole à MM.. Vidal-Beaume et
Chartier.
Au cours de la distribution des médailles d'honneur, l'un des médaillés,
vieux garçon de chantier, comptant plus de trente ans de services, voulait
absolument, dans sa joie, embrasser lé président.
― On ne donne l'accolade, lui a fait observer M. Félix Faure, que lorsqu'on
remet la Légion d'honneur nous verrons plus tard.
La visite de l'hospice a commencé par les dortoirs des femmes, s'est
poursuivie par les bâtiments réservés aux hommes, les cuisines, la machinerie,
et s'est terminée par les réfectoires, dans l'un desquels un lunch avait été
servi.
M. Gervais, président du conseil générale a porté un toast à la santé du
président de la République, qui s'est retiré, très acclamé, ainsi que M.
Barthou.
Le Matin ― 18 mars 1897

La Brodéine
La Brodéine
Le moment est venu de signaler à nos aimables lectrices le succès toujours
grandissant de cette intéressante nouveauté qui permet de faire en, quelques
instants, sur n’importe quel tissu, les broderies les plus variées et les plus
charmantes.
Nous avons pu admirer chez Plan et Cie, 24, rue des Petites-Écuries, des
ouvrages en broderie qui sont de petits chefs-d’œuvre que toute personne de goût
voudra faire elle-même, d’autant plus que MM. Plan et Cie, contrairement à
nombre d’inventeurs, au lieu de garder jalousement leur secret, le donnent à
tout le monde. À cet effet, ils viennent de faire paraître un supplément à leur
notice qui donne toutes les indications utiles pour faire immédiatement les plus
ravissantes broderies. Cette notice et le supplément sont envoyés franco. La
maison Plan et Cie met en vente ses merveilleux coffrets contenant tout ce qui
est nécessaire pour l’exécution de la Brodéine, payables en mandat- poste, au
prix franco de la boite scolaire, 5 fr. 80 ; la boite primaire, 10 fr. 80;
coffret n° 1,15 fr. 80 ; coffret no 2. 20fr. 80; coffret n° 3, 25fr. 80.
C’est le plus joli cadeau à faire à une dame.
NOUVELLES À LA MAIN
Le valet de chambre Hector
Le valet de chambre Hector, bellâtre plein de suffisance, à son ami et
collègue Jasmin :
— Il est venu aujourd'hui une petite Femme délicieuse
demander le vicomte… Crois-tu que j'ai peu de veine il était justement là!...
Que cette pauvre Amélie est donc sotte
Que cette pauvre Amélie est donc sotte disait une dame en parlant d'une de
ses amies.
— Comment le savez- vous? Elle ne dit jamais rien.
— Oui, c'est vrai ; mais on voit qu'elle pense des bêtises !
Le père Abraham, dit la Providence des fils de famille
Le père Abraham, dit la Providence des fils de famille décavés, est entré chez
un papetier-graveur pour s'approvisionner de papier à lettres et d'enveloppes.
— Quel est votre chiffre ? lui demande le marchand.
— Guarande bour zent !
Dans le monde. Pour une veuve de trois mois,
Dans le monde
— Pour une veuve de trois mois, la petite vicomtesse est ce
soir d'un entrain.
— Avouez que le rire va joliment bien à son genre de
douleur !
Un paysan dans une gare parisienne
Un paysan dans une gare parisienne :
— Combien, vous dites ?
— Trois francs soixante.
— Trois francs, hein ?
— Trois francs soixante. Dépêchez-vous, le monde attend derrière vous.
— C’est trois francs et un fromage. C’est dit ?
— Allez-vous en... circulez ! le monde attend.
— Ah ! ben, vous savez, bonsoir ! Faut pas tant faire le fier !
Y a d’autres gares à Paris !
Et le paysan s’éloigne avec un rire muet.

Le mot d'Alphonse Allais
La médecine n'est pas une affaire de science : c'est une affaire de veine. C'est parfois dans des erreurs de diagnostic à foudroyer un troupeau de rhinocéros qu'on obtient des guérisons miraculeuses.